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Codes Performance Première Vision : Ecoresponsabilité

Parce que chaque acteur de la filière s’engage désormais pour une mode plus durable, plus responsable et plus éthique, les innovations dans le domaine de l’écoresponsabilité ne cessent de progresser et les réponses se multiplient pour aboutir au cercle vertueux. Un large éventail de solutions s’offre aujourd’hui aux marques requérant une expertise précise et parfois complexe. Dans ce contexte, Première Vision se place comme un acteur clé pour informer sur les qualités invisibles, écoresponsables des produits via des décryptages, des conférences et sélections ciblées. Les codes performance développés par Première Vision consacrés à l’écoresponsabilité apportent un éclairage simple et didactique sur tous les secteurs, permettant de construire un sourcing soucieux des préoccupations environnementales, et adapté à vos attentes et critères.

Retrouvez ci-dessous une sélection de tissus, accessoires et cuir utilisant les codes performance écoresponsables développés par Première Vision.

Matière biologique

Produit composé à plus de 50% de matière naturelle biologique (coton, laine, lin, soie, principalement). Les matières biologiques suivent les critères de la culture biologique et sont produites sans intrants chimiques de synthèse.

Devant l’appétence pour ces matières, on observe sur le marché l’émergence d’autres fibres jusqu’ici peu exploitées dans l’habillement comme le chanvre ou l’ortie. Elles peuvent être utilisées seules ou en mélange avec d’autres fibres naturelles ou synthétiques.

Matière recyclée

Matière composée à plus de 30% de matière recyclée, naturelle ou synthétique (coton,laine, lin, soie, polyester, polyamide principalement). Son usage est de plus en plus usité dans les tissus mais aussi dans la confection des accessoires via l’emploi de plastiques, textiles ou métaux recyclés, ou de cuir.

Notons que les fibres naturelles recyclées s’avèrent à date plus fragiles que les autres fibres recyclées dû à un raccourcissement de la longueur de la fibre pendant le recyclage. Pour solutionner cette problématique, il est tout à fait envisageable d’associer les matières naturelles recyclées à d’autres matières comme des synthétiques. Parmi les fibres synthétiques innovantes, citons la fibre ©Seaqual, conçue à base de déchets pastiques marins, ou encore la fibre stretch ©Roica. 

Polymères biosourcés

Matière synthétique obtenue à partir de minimum 30% de ressources renouvelables biosourcées (ex. glucose, huile de ricin, résidus de canne à sucre, pommes, ou raisin) à laquelle est ajoutée différents additifs. Les biopolymères s’utilisent en alternative aux polymères dérivés de ressources fossiles non renouvelables. Issus de la biomasse, source d’énergie renouvelable dépendant de la matière vivante organique, les biopolymères peuvent être utilisés seuls ou associés à d’autres matières. Les polymères biosourcés se révèlent souvent biodégradables, c’est la cas de l’amidon ou de l’acide polylactique, mais ce n’est pas toujours la cas. Leur usage est multiple avec de nouvelles propositions innovantes qui émergent en permanence. Certains biopolymères sont capables de se substituer au simili cuir. Il existe alors plusieurs options. Il peut s’agir d’une base tissée ou non tissée, enduite de polyurethane partiellement biosourcé à base de pommes, ou d’un cuir recyclé avec un finissage polyréthane biosourcé. Ou encore d’une matière composée de 50% de chutes de cuir, de polyester recyclé et de polyuréthane biosourcé. Les polymères biosourcés s’utilisent aussi pour remplacer le plastique dans la production des accessoires. Pour le textile, son emploi est polyvalent et va de l’imitation de la soie jusqu’aux matières synthétiques performantes aujourd’hui principlament présents dans l’univers Sport & Tech. On assiste aussi à l’émergence de finissages biosourcés ou partiellement biosourcés comme des windproofs et déperlants sans PFC, ou constitués d’une membrane en polyuréthane partiellement biosourcée.

Finissage à impact chimique réduit

Traitements, teintures, impressions et finissages occasionnant une réduction de l’utilisation de produits chimiques et garantissant l’innocuité envers hommes et l’environnement. Les finissages à impact chimique réduit couvrent un large spectre de secteurs comme le denim, le cuir et les techniques d’impression. Ainsi, pour les techniques d’impression, l’utilisation de l’impression numérique, à base de jet d’encre ou de laser, s’avère une solution intéressante. Les fabricants de denim ont également fait d’énormes efforts et proposent désormais plusieurs techniques pour réduire les intrants chimiques lors de l’étape des finissages : traitements à l’ozone, bio-enzymes mais aussi eco-stones. Pour le cuir, citons les finissages mécaniques comme l’embossage, la perforation ou le fendillage…

En textile, les finissages mécaniques aussi appelés apprêts mécaniques, permettent d’ennoblir l’apparence ou le toucher des tissus. Grâce à des cyclindres chauffants, gravés ou non, le tissu peut apparaître plus lisse, plus doux, plus brillant. Ainsi, l’émerisage confère un toucher peau de pêche, le calandrage de la brillance et de la souplesse, et le gaufrage et le cloquage donneront des reliefs en surface du tissu. Outre les finissages mécaniques, évoquons des finitions waxées ou des enductions polyuréthane à base d’eau et sans composants organiques volatils. En cuir, il s’agira de finissages à base de cires ou d’huiles végétales.

Waterless

Traitements, teintures et finissages occasionnant une réduction ou absence de consommation d’eau. La propriété “waterless” peut s’entendre sur une ou la globalité des étapes du cycle de vie produit, de la plante au finissage. Elle peut ainsi concerner l’emploi de fibres peu gourmandes en eau comme certaines fibres libériennes, lin notamment, mais aussi du système de réutilisation des eaux usées dans la fabrication du produit.

En fin de chaîne, les finissages waterless s’intéressent à certaines machines et procédés qui réduisent la consommation d’eau. En denim, parlons des finissages laser ou à l’ozone qui remplace l’eau par l’air.

Traçabilité

Identification de l’historique du matériau le long de sa chaine de production, de la provenance au suivi de la transformation jusqu’au produit fini. Cette propriété permet de communiquer de façon transparente sur des informations vérifiées concernant un produit. La traçabilité s’affirme comme un critère fondamental d’un point de vue éthique et du bien-être de l’animal mais impacte aussi le rendu final du produit. Son application est multiple et va de l’utilisation de matière naturelle ou animale comme pour le cuir, la fourrure ou encore la laine. En cuir, on parle de peaux traçables via plusieurs origines, comme la France, l’Allemagne, le Pays Bas ou la Belgique. Mais aussi du Japon avec des peaux de cerfs en tannage végétal. En textile, le lin originaire d’Europe est un bon exemple.  

Biodégradable ou compostable

Matériau biodégradable ou compostable en fin de vie dans des environnements et conditions spécifiques. Il peut s’agir de matières naturelles, certaines fibres comme le coton, la laine et la soie, le sont naturellement, d’autres cellulosiques comme le lyocell également. Cela peut en outre concerner des fibres synthétiques comme le polyester qui mettent habituellement plusieurs centaines d’années à se dégrader dans la nature. Ce type de fibres subissent alors un processus particulier pour aboutir à cette propriété. Notons aussi qu’une peau est par définition biodégradable, mais un cuir rendu imputrescible grâce à différents traitements ne l’est pas forcément. Pour détenir la certification de biodégradabilité il faudra alors vérifier ses caractéristiques en fin de vie, via la certification Cradle to Cradle par exemple.

Exempt de métaux

Spécifique au cuir, il s’agit d’un tannage et/ou finissage réalisé sans métaux lourds et réalisé à partir d’agents de synthèse, dont la formulation est propre à chaque tanneur. Il est reconnu pour sa polyvalence, attribuant résistance et souplesse au cuir. Il a l’avantage de permettre des coloris vifs, lumineux, impossibles à obtenir avec un tannage végétal.

Tannage végétal

Tannage réalisé en totalité avec des tannins végétaux. C’est le tannage écoresponsable par essence. Il donne des propriétés mécaniques et chimiques spécifiques au cuir mais restreint le choix des coloris possibles et se révèle plus sensible à la lumière notamment. Les tanneurs travaillent d’arrache-pied sur des innovations palliant à ce problème avec déjà des résultats très prometteurs.

Retrouvez nos autres articles sur les codes Performance dédiés au Cuir et aux tissus Sport & Tech développés par Première Vision.

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