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La question éco : Les bananes et les ananas vont-ils remplacer le coton et le cuir ?

Recette partagée à grand renfort de communication, solution absolue à toutes les difficultés d’approvisionnements, la clé des problèmes de la mode se situe-t-elle dans votre assiette ?

Un atout de circularité

Il est incontestable que le coton ou le cuir ne sont pas dénués d’impact… comme toute production.

L’attrait particulier des nouveaux matériaux issus de banane, ananas ou pomme réside dans leur capacité à s’inscrire dans une économie circulaire, lorsqu’ils valorisent un sous-produit de l’industrie agro-alimentaire en nouvelle ressource pour la mode. En créant des réseaux collaboratifs entre différentes industries et en optimisant l’utilisation de la plante, ces nouvelles matières végétales permettent ainsi d’avoir une empreinte moindre sur les ressources.


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Étudier leur conception

Ensuite, quel que soit le matériau choisi, développer une connaissance fine de la chaîne de valeurs reste le pilier de la responsabilité.

Quelles méthodes de culture ? Ces co-produits sont-ils mélangés avec une autre ressource ? Quels procédés de transformation sont mis en œuvre ? Quelles mesures des impacts environnementaux et actions correctives sont établies ? Quelle est la qualité et la résistance du produit fini ? L’analyse de l’ensemble des caractéristiques permettra en effet de visualiser les forces et faiblesses de chaque matière.

Ces nouveaux articles offrent en tous cas la possibilité de repenser un système de production, et de redéfinir les contours de ce que doit être la responsabilité aujourd’hui, en s’inscrivant comme des matières « nouvelle génération ».


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Jouer la complémentarité

Leur volume industriel ne leur permet pas aujourd’hui de se substituer totalement à des matières hégémoniques, cependant, tant en design qu’en option d’ouverture du panel des matières, ces alternatives permettent d’éveiller une nouvelle réflexion et d’étendre les possibilités.

Plutôt que de les dresser face aux matériaux conventionnels, pourquoi ne pas les envisager comme étant une des possibilités d’approvisionnement ?

Elles permettent justement de renverser la vapeur et de sortir de la dépendance d’une poignée de fibres iconiques, dont l’emploi à échelle colossale a entraîné des dérives, tout en défiant au passage les matières conventionnelles de transformer leur modèle conventionnel.

Alors coton, banane, cuir ou ananas, faible impact avéré ou demi avancée, décortiquez la moindre information !

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