Décryptage PE 25 Leather : Surfaces mutantes Le - Cuir - Première Vision Paris
Le thème de la mutation, pierre angulaire de la saison PE 25, prend la forme d’une ode à la transformation de la matière.
Les textures naturelles des peaux semblent se métamorphoser, pour tendre vers des visuels oniriques et fantastiques.
Pelages hybrides
La faune terrestre rencontre la faune aquatique, donnant naissance à un bestiaire imaginaire. Des visions chimériques se déploient sur différents types de supports.
Les embossages en écailles façon croco lorgnent du côté de reptiles imaginaires ou d’animaux aquatiques. Les exotiques se parent de couleurs et de reflets fantastiques, et s’émancipent du réalisme. Une peau lainée d’agneau toscan arbore un travail de rasage qui le transpose dans un univers fictif. Les grains façon galuchat se parent de reflets pastel pour un esprit céleste et onirique.
Sombres d’été
Les gammes de l’été assument des teintes sombres. Habituellement réservés aux saisons d’hiver, ces noirs et faux noirs se déclinent en version brillante sur une grande variété de supports.
Ces sombres se parent de reflets énigmatiques, sur des vernis froissés, des peaux ultra-glossy, des métallisés, des pailletés…
Iridescents
La brillance, cette saison, est d’une grande délicatesse. C’est une opalescence qui se dépose sur des bases texturées. Ses reflets se révèlent dans le mouvement, pour une radiance, paraissant presque vivante.
Les métallisations semblent le fruit d’un glacis léger, qui pastelliste les couleurs. Les teintes or et argent, classiques dans le cuir, se glissent subrepticement dans des doubles-tons quasi insoupçonnables.
Les cuirs d’agneau pleine fleur arborent des grains à l’aspect perlé. Sur les veaux velours ou les croûtes velours, la brillance se déploie à la façon d’une micro-pluie de paillettes.
Sur les accessoires métalliques, la brillance revêt des aspects dépolis, perlés, ou encore en doubles tons de teintes pastel.
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