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Les témoignages ‘a better way’ – le critère Impact des sites de production

La preuve par l’exemple ! Les témoignages ‘a better way’ mettent en lumière les piliers du programme au travers du partage des initiatives des exposants Première Vision, engagés dans une transition durable de leurs modèles de conception et de production.

Management environnemental, la clé de voute

Si le regard se tourne souvent vers les compositions des produits, l’impact des sites de production est tout aussi essentiel pour assurer la prise en compte des impacts environnementaux tout au long du cycle de vie du produit.

Ainsi, le management environnemental est un socle essentiel de la transformation des entreprises. Il a pour objectif d’établir un cadre pour analyser les impacts environnementaux, identifier les risques, prioriser les solutions et constituer un plan d’action environnemental, accompagné d’indicateurs pour piloter et s’assurer de l’efficacité du système mis en œuvre.

Il s’inscrit dans une perspective d’amélioration continue de la performance environnementale. Nombreuses sont les entreprises aujourd’hui répondant aux normes de l’ISO 14001 ou EMAS, systèmes de management et audit pour certifier leurs démarches de responsabilité environnementale.

Énergie, une transition essentielle

Energie renouvelable ou produite sur site, les exposants s’engagent à diminuer leur empreinte carbone.

La transition énergétique vers une électricité renouvelable autoproduite est un des axes majeurs de performance environnementale de Teseo. Le déploiement actuel de panneaux solaires dans les unités de production permettra, en 2024, de fonctionner avec une énergie à faible impact. Produisant plus d’énergie qu’elle n’en consomme, cette installation permet de revendre de l’énergie propre aux réseaux, alliant avantages environnementaux et économiques.

Impact des sites de production a better way

La maîtrise de l’énergie est un axe d’investissements clé chez Raynaud Jeune. C’est en transformant les sources d’énergie et les process que la tannerie affiche une performance environnementale optimisée.

Depuis 2020, le fioul et le gaz utilisés pour chauffer l’eau ou sécher les peaux provenant d’énergie fossile a été supprimé et remplacé par un biocombustible. L’apport de vapeur a été supprimé et le réseau chaleur ainsi revu dans son intégralité. Cette chaudière à biomasse, fonctionnant avec des plaquettes issues de cultures de bois certifiées PEFC, fournit 99,5 % d’énergie d’origine renouvelable, soit une consommation minime d’énergie fossile sur site. L’électricité consommée est entièrement compensée par l’introduction sur le réseau de la même quantité d’électricité verte issue de source hydraulique.


À lire aussi : Les critères du programme ‘a better way’ #2 : Impact des sites de production


Substances chimiques, une attention de tous les instants

Le programme ‘a better way’ encourage les exposants à promouvoir leurs certifications OEKO-TEX standard 100 ou RSL (Restricted Substances List) allant au-delà des exigences réglementaires du pays de production. Zero Discharge of Hazardous Chemicals, ZDHC, fait office de nouveau standard international quant aux lignes directrices de gestion des substances chimiques.

Les lignes directrices vont au-delà des approches traditionnelles en matière de restrictions chimiques, qui ne s’appliquent qu’aux produits finis et se concentrent sur la sécurité des consommateurs. ZDHC contribue à protéger les travailleurs, les communautés locales et l’environnement contre les effets possibles des substances chimiques nocives.

Depuis 2019, Teseo estengagé à une conformité aux listes des substantes restreintes de ZDHC. Dès 2021, 88 % des substances chimiques étaient alignées aux cahiers des charges, pour atteindre près de 100 % en 2023.

Autre possibilité pour accroitre les vérifications, British Millerain s’appuie sur ChemTrec pour l’analyse des substances chimiques. En enregistrant les substances utilisées chaque mois, un rapport est émis pour évaluer, identifier les risques et trouver des produits de substitution lorsque nécessaire.

La chimie est un sujet crucial dans notre filière et au-delà des dogmes du bien ou du mal fréquemment communiqués, Raynaud Jeune rappelle « l’importance de tanner selon les bonnes procédures quel que soit le type de tannage ».

L’eau, source d’attention

Le traitement et la réutilisation des eaux issues de la production est un sujet clé, tant cette ressource précieuse est nécessaire pour les étapes de transformation.

Beppetex puise dans les champs de captage pour ses processus de production et de teinture, purifie l’eau et la rejette dans la rivière Olona tout aussi propre. 

S’appuyant sur des stations de traitement interne et des contrôles drastiques internes et externes, l’entreprise rappelle que « plus qu’une certification, nous avons une responsabilité : nos eaux sont rejetées dans la Rivière Olona, nous ne pouvons pas faire n’importe quoi ».

En amont, depuis plus de 10 ans, la prise en compte des critères de GOTS, OEKO-TEX ou ZDHC permet de minimiser les substances à risques entrant dans les eaux de traitement.

Les démarches de contrôle de rejet des eaux de Raynaud Jeune ont elles aussi été reconnues. Deux stations d’épuration internes, physicochimiques et biochimiques, permettent de séparer les matières et traiter la pollution des eaux de traitement avec un rendement optimal pouvant aller jusqu’à 99 %. Afin d’optimiser la gestion de la consommation d’eau employée, la tannerie a déjà modifié son process en ce sens, et investi dans des systèmes de gestion de l’eau plus performants et économes. Elle vise actuellement à recycler une partie des eaux.

Impact des sites de production

Gestion des déchets, une vigilance jusqu’au terme de la production

Attentive à l’intégralité du cycle de vie, la société Raynaud jeune valorise 95 % de ses déchets. De multiples débouchés ont été identifiés pour traiter la quasi-intégralité des co-produits. Les boues de tannage végétal et déchets d’écharnage sont réutilisés comme engrais localement. Quant aux retailles des peaux, elles permettent d’approvisionner une usine en Allemagne qui les transforme en synderme. Ce matériau, constitué à partir de chutes de cuir et de liant en latex ou en résine, trouve ensuite sa place comme renfort ou pièce de fabrication dans l’industrie de la chaussure et de la maroquinerie.

L’obtention du grade Silver de LWG, vient récompenser l’ensemble des efforts de performance environnementale de l’entreprise Raynaud Jeune.

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